Dernière mise à jour : 30/11/2017
Cette semaine, je vous présente Marie-Pier Deschênes, qui réside à Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue. 🙂
Qu’est-ce qui te motive à vouloir faire ta part pour les changements climatiques?
J’ai d’abord adopté un mode de vie végane pour remettre en question le système alimentaire proposé par la société nord-américaine. J’étais déjà conscientisée sur un paquet d’enjeux (les féminismes, le racisme, classisme, etc.), mais très peu sur les ravages écologiques et éthiques de notre alimentation. J’ai participé au défi végane 21 jours à l’automne 2015, j’ai écouté beaucoup de documentaires et je n’ai jamais regardé en arrière!
Un an plus tard, j’ai eu envie de me lancer un nouveau défi : réduire mes déchets. Étudiante depuis sept ans, je vivais déjà un mode de vie assez simple à cause de mon budget et j’ai décidé d’aller plus loin. À la maîtrise, une professeure m’avait dit : « Tu peux choisir de faire partie du problème ou de faire partie de la solution. » Cette phrase m’a tellement marquée qu’elle est devenue ma motivation. J’ai aussi envie de faire ma part pour ma communauté et de sensibiliser les gens autour de moi en vivant un mode de vie en symbiose avec mes valeurs et mes convictions.
Ton défi personnel (du moment ou à long terme)?
J’aime me dire que chaque petit geste compte et peut faire la différence, ça m’aide à rester motivée ! Je me mets au défi de m’améliorer quotidiennement, d’être le plus créative possible, de sortir du cadre, d’avoir des discussions enrichissantes avec le plus de personnes possible et de changer mes habitudes, une à la fois. Plus concrètement, je débute mon aventure avec le compost dans quelques semaines et j’aimerais réduire de moitié mon recyclage dans les prochains mois.
Qui t’inspire (personne(s) et/ou projet(s) écolos)?
Quel est ton plus grand obstacle à ce jour?
Vivre avec un amoureux qui ne partage pas notre mode de vie, c’est assurément un gros obstacle! Il faut faire encore plus de compromis et respirer par le nez. Mon meilleur truc : ne pas brusquer les choses. C’est très tentant de prendre des décisions au nom du « couple », mais c’est surtout très malsain. J’essaie de me souvenir de mon cheminement, d’où je suis partie et qu’il faut être emphatique et patiente avec ceux qui nous entourent, même si je dois répéter (trop souvent) que le carton, ça va dans le bac bleu!
Et ta plus grande fierté/réussite à ce jour?
Ma plus grande fierté à ce jour est d’avoir choisi de vivre selon mes valeurs et mes convictions, d’être entourée de ma tribe, des gens extraordinaires qui partagent avec moi les bons et moins bons moments de mon parcours et qui m’aident à être un meilleur humain. 🙂
À ton avis, pourquoi est-il important de faire sa part pour l’environnement?
C’est facile de vivre sans se poser de questions, mais c’est tellement plus valorisant d’aller à contre-courant. Ma pratique de yoga m’a appris à respecter la nature et tous les êtres vivants, l’écologie pour moi est donc devenue une façon d’appliquer ce principe et de faire ma part. Je crois que nous avons en commun cette même responsabilité comme humains d’aimer suffisamment notre planète, de s’informer, s’éduquer et d’utiliser notre créativité pour accomplir des petits gestes durables en quantité industrielle!
Qu’est-ce qui fait de toi une écolo imparfaite / qu’est-ce que tu pourrais améliorer?
Moment confession : j’ai tendance à mettre beaucoup trop de choses dans mon bac bleu, sans savoir si c’est recyclable ou non. Je sais, je sais, c’est mon prochain objectif. 😉
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