Ce mois-ci, je vous présente Emilie Péloquin. Originaire de la Ville de Québec, elle demeure désormais à Houston, au Texas (É-U). 🙂

Emilie.

Qu’est-ce qui te motive à agir contre les changements climatiques?

Le plastique m’a littéralement rendue malade! Quand j’ai déménagé au Texas, j’ai [appris ce qu’est une] vraie canicule, mais jamais je n’avais pensé que ça affecterait mon alimentation! J’avais des maux de ventre fréquents et, un jour, j’ai réalisé que c’était dû à la chaleur qui permettait au plastique de libérer toutes sortes de produits chimiques dans mon eau, ma nourriture, bref tout ce qui était emballé et que je consommais. Ça a été mon « réveil » personnel. J’ai réalisé que le plastique était partout [et que ça nuisait à ma santé et à celle de la planète]. De fil en aiguille, on est passé au zéro déchet.

Ton défi personnel (du moment ou à long terme)?

Mon défi personnel est de continuellement m’améliorer côté zéro déchet. Dernièrement, je me rends compte qu’il y a des enjeux plus gros que celui de ma poubelle personnelle… Après avoir lu Drawdown de Paul Hawken, j’ai réalisé que l’impact que j’ai en mangeant de la viande et des produits laitiers, par exemple, est plus important que l’impact de mon compost, de ma voiture électrique et de ma mini poubelle combinés… alors ça y est, mon nouveau défi est de passer à une diète qui est basée sur les plantes (plant-rich diet ou reduciterian). Une fois qu’on a les données et que c’est prouvé, c’est impossible de se garder la tête dans le sable!

Qui t’inspire (personne(s) et/ou projet(s) écolos)?

Il y a un tas de personnes et de projets inspirants, et je trouve ça génial d’avoir du mal à choisir! 🙂

Personnes: Béa Johnson (eh oui, un classique!), Paul Hawken, Rob Greenfield, Lauren Singer, Beth Terry n’en sont que quelqu’un.

Projets: Second Serving, Litterati, Life Without Plastic, Plastic Free July et Take 3 For The Sea.

Quel est ton plus grand obstacle à ce jour?

Mon plus grand obstacle à ce jour, c’est le lait et le fromage (qui disparaissent tranquillement de ma diète) et l’avion (je voyage beaucoup pour le travail et même si je fais chaque année un généreux don à CarboTax, j’aimerais bien réduire mes déplacements).

Et ta plus grande fierté/réussite à ce jour?

Ma plus grande fierté/réussite à ce jour, c’est ma poubelle (ou l’absence de) ainsi que ma salle de bain. C’est fou de voir comment je pensais avoir besoin de 1001 items cosmétiques. Maintenant, mon bicarbonate et mon huile de coco font presque tout pour moi depuis plusieurs années. 🙂

À ton avis, pourquoi est-il important de protéger l’environnement?

C’est important que chacun fasse sa part pour l’environnement parce que c’est une mentalité globale qui doit être adoptée, et non pas juste quelques gestes. Nous sommes tous des consommateurs […] [et] dictons ce que nous voulons voir sur les étalages. On peut blâmer les grosses compagnies, mais [en fin de compte] ils ne font qu’offrir ce [qu’on achète]. Si […] ça ne se vend pas, ça n’a pas de valeur pour [ces compagnies]. Nous votons tous avec nos dollars à chaque achat que nous faisons.

Qu’est-ce qui fait de toi une écolo imparfaite / qu’est-ce que tu pourrais améliorer?

Ce qui fait de moi une écolo imparfaite, c’est certainement en premier lieu mes voyages en avion. Ensuite, je dirais ma consommation de produits [d’origine] animale (même si réduite, elle pourrait être à zéro!) et puis ma maison, qui pourrait être bien plus petite pour les besoins de mon mari et moi. On y travaille. 😉

Où peut-on te suivre dans tes démarches?

Vous pouvez me suivre sur le web à plusieurs endroits :

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Vous voulez aussi participer au projet? Tous les détails sont par ici!

1 Comment

  1. poli 28 décembre 2017 à 14 h 41

    Merci de ce beau partage !

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