(ou devrais-je dire LE point à améliorer en 2020.)
Je n’avais pas fait de liste de points à améliorer en 2019 parce que je ne savais pas quoi mettre dessus. Je sentais que j’avais atteint un équilibre dans ce que je peux et veux faire pour réduire mon impact environnemental.
Mais cette année, j’avais envie de me lancer un défi sur un aspect encore peu abordé dans la sphère écolo…
Le point à améliorer
En 2020, le seul point sur lequel je souhaite travailler sérieusement est la diminution de ma consommation de contenu en ligne. Et, par le fait même, aussi diminuer le temps que je passe devant un écran.
Créer > Consommer
J’ai déjà mentionné que j’ai pris une pause de réseaux sociaux au mois d’avril dernier, mais je ne reviendrai pas sur mon expérience ici puisque je l’ai déjà fait sur mon site web. 😉
Je n’ai pas été autant obsédée par un sujet depuis que j’ai découvert le mode de vie zéro déchet en février 2014… et mon obsession sur mon temps passé en ligne a commencé en 2017, alors il est temps que je fasse de quoi!
J’utilisais beaucoup les réseaux sociaux par habitude/réflexe ces dernières années (bah oui, j’ai déjà réduit pas mal mon temps d’utilisation) et ça me dérange depuis deux ans. J’aime pas avoir ce réflexe-là, comme beaucoup de monde j’imagine. Je vais donc utiliser modérément les réseaux sociaux cette année en essayant de respecter cette règle : créer plus, consommer moins.
Je vous rassure, je ne vais pas uniquement aborder ce sujet pendant l’année, mais les deux premiers articles de mon come back porteront sur la pollution digitale et le minimalisme digital. Après ça, je vais peut-être faire des mises à jour sur comment mon défi se passe ici ou mon site web tout au plus.
Mes raisons sont principalement personnelles, mais je veux également penser à l’impact environnementale du numérique. Si ça peut m’aider à rester motivée et à me sentir cohérente dans ma démarche écolo… 😛
Bonus : respecter mes valeurs en tant « qu’influenceuse »
Yep, y’a une deuxième chose que j’aimerais améliorer cette année, mais pas en lien direct avec mes habitudes quotidiennes : le respect de mes valeurs en tant «qu’influenceuse » (j’haïs ce mot-là!).
Je m’explique :
C’est pas un secret, je suis ouverte aux partenariats avec des entreprises locales ayant une vocation environnementale. Cependant, après beaucoup de réflexion, j’ai décidé de revoir mes critères.
Nouveau critère de sélection pour les partenariats
Mes critères ne changent pas tant que ça. Ceux de base restent les mêmes : il faut que le produit ou le service soit végane, local (québécois ou, au pire, canadien) et sans emballage (ou emballage recyclable, réutilisable ou compostable).
Le principal changement est celui-ci : je refuserai catégoriquement toutes les offres dont le but est de faire la promotion d’un produit physique (tout ce qui est commercialisé comme un objet réutilisable ou à usage unique, mais compostable).
Ça vaut pour les petites entreprises qui conçoivent leurs propres produits, les boutiques (en ligne ou non) et les campagnes de sociofinancement.
En gros, si jamais j’ai la chance d’avoir de nouveau des partenariats, ce sera uniquement pour des produits consommables*, des services** ou des évènements en lien avec les sujets que j’aborde sur le blogue.
Exemples : aliments et boissons, produits corporels et ménagers, litière (j’en cherche encore une plus écologique et abordable), etc.
** L’épicerie en vrac livrée à vélo Vrac sur roues, par exemple.
Ce qui m’a finalement fait prendre cette décision, c’est la polémique qu’il y a eu en novembre dernier autour de Marie Kondo, reconnue comme une experte en désencombrement, et le dévoilement des ajouts à sa boutique en ligne.
Je ressentais déjà un certain malaise par rapport aux demandes que je recevais pour faire la promotion d’objets réutilisables, mais ça m’a rappelé que la promotion d’objets neufs est en opposition avec le mode de vie zéro déchet. Parce que la base du zéro déchet n’est pas d’acheter plein d’objets réutilisables, mais de réduire et de réutiliser avant même de songer à acheter neuf (le fameux « refuser »).
Mais si jamais on me propose d’essayer un produit qui ne peut être remplacé par quelque chose que j’ai déjà, je vais y réfléchir et me demander « en as-tu vraiment besoin? ». J’ai pas d’exemple en tête pour illustrer ce que je veux dire, désolée. 😅
C’est vraiment important d’être cohérente et transparente quand il est question de marketing numérique/d’influence, c’est pourquoi je vous explique tout ça. Et aussi parce que j’espère que des entrepreneurs écolos me lisent un minimum avant de me faire des propositions de partenariats. 😉
J’imagine que vous parlez de minimalisme numérique….
Exactement! 🙂