Tout d’abord, bonne année! J’espère que vous avez passé un agréable temps des Fêtes. 🙂
Mon dernier « vrai » article remonte au 1er octobre dernier… Il était temps que je donne signe de vie! 😅
La première version de cet article était particulièrement longue (genre pas loin de 2000 mots). Comme un des sujets m’a semblé pouvoir devenir un article à part entière à la relecture, c’est ce que j’ai décidé de faire pour alléger votre lecture. Attendez-vous donc à une autre publication de ma part sous peu!
Côté photos, j’ai simplement opté pour des photos que j’ai prises dans les derniers mois parce que je sais pas comment illustrer autrement. 😛
Résumé des derniers mois
Travail
C’est n’est plus vraiment un secret : je travaille présentement chez Biothentique (quelques personnes parmi vous m’ont d’ailleurs reconnu malgré le port d’un supeeerbe filet à cheveux…). Mon poste étant particulièrement physique (considérant que je ne suis pas naturellement active), je rentre du travail complètement épuisée (mes colocs peuvent témoigner). La dernière chose que j’ai envie de faire en rentrant, c’est de bloguer (tsé, j’ai même pas écrit d’article sur la deuxième édition du Festival zéro déchet, finalement).
Travaillant à temps plein sur quatre jours cet automne, je devais principalement dédier les trois jours restants de la semaine à mes travaux scolaires (parce que tsé, j’suis trop crevée en rentrant de travailler). Et, surtout, à reprendre des forces physiques pour la semaine suivante.
Études
J’ai terminé, pour vrai cette fois, mon certificat en rédaction professionnelle! Je croyais l’avoir terminé en septembre 2017, mais j’ai appris en avril dernier, soit presque deux sessions plus tard, qu’il me manquait trois crédits (j’étais vraiment pas contente). J’ai donc dû suivre un dernier cours cet automne (Initiation à la programmation Internet, pour les curieux) pour compléter la formation.
Autres projets
Révision pour Les trappeuses
Depuis la fin du mois août dernier, je fais partie de l’équipe éditoriale du blogue Les trappeuses! Pour le moment, je révise seulement certains textes (quand c’est écrit « Révisé par Julie », c’est moé!), mais il n’est pas impossible que j’écrive aussi des articles à l’occasion.
Avenir professionnel
Mon objectif d’ici 2020 est de travailler en rédaction/révision comme employée ou en tant que travailleuse autonome, au moins à temps partiel (à moins de me botter le cul et de me remettre sérieusement à la musique…). Puisque ça exige que je me bâtisse un portfolio, j’aurai probablement pas vraiment plus de temps à consacrer au blogue cette année (quoique Écolo imparfaite est un gros morceau de mon portfolio de rédaction…).
D’ailleurs, la révision que je fais pour Les trappeuses, c’est pour le garnir, ce portfolio. 😉
Arts
J’ai décidé de renouer avec mon côté créatif dans mes temps libres (c’est une deuxième prise, en fait). C’est un projet que j’ai débuté en octobre dernier. Vous pouvez voir quelques exemples de ce que je fais sur mon compte Instagram (je vais revenir sur le sujet des réseaux sociaux plus bas) si jamais ça vous intrigue; j’essaie d’aller vers la récup pour le côté zéro déchet.
J’ai aussi recommencé à faire de la musique, domaine auquel j’aimerais consacrer plus de temps en 2019 (ça me maaanque!). Je sais pas trop où je m’enligne avec ce projet-là, c’est encore au stade de la réflexion. 😛
Côté blogue
Il y a trois sujets abordés dans cette partie de l’article : les réseaux sociaux, les conférences et les demandes de partenariats. Pour ce dernier sujet, je préfère vous prévenir, je me vide « un peu le cœur ». À vous de lire ce qui est pertinent pour vous!
Pause du service de conférence
J’ai jamais eu autant de demandes de soumission pour des conférences et aussi peu de temps à la fois que cet automne!
Tant que je vais avoir mon emploi actuel, ça va être compliqué pour moi d’être disponible et assez en forme pour donner des conférences. Je suspends donc mon offre de conférence pour une durée indéterminée. Même si j’ai aimé mes expériences passées, c’est trop compliqué en ce moment et honnêtement, c’est juste « pas ma force » (pour le formuler ainsi).
Présence sur les réseaux sociaux
Pour revenir sur le sujet des réseaux sociaux, je songe très fortement à ne plus avoir de comptes pour Écolo imparfaite sur les plateformes où je suis actuellement « présente ». Par exemple, je n’ai maintenant qu’un seul compte Instagram (celui-ci existe toujours, mais je ne l’utilise plus), et même là je publie très peu si je compare avec mes anciennes habitudes.
En fait, je songe à quitter les réseaux sociaux même pour mon usage personnel : c’est à ce point-là que ça me gosse. Depuis cet automne, j’ai drastiquement diminué le temps que je passe sur ces plateformes (bon, j’ai remplacé en partie par du rattrapage de séries sur Netflix, mais je vais essayer de me calmer de ce côté-là aussi), et ça ne me manque pas.
De toute façon, publier dans l’espoir de sortir du lot et de rester visible, c’est trop demandant (I’m a one-woman team : je peux pas tout faire!) et c’est une game qui ne m’intéresse plus. J’ai regardé mes statistiques des derniers mois alors que je n’ai pratiquement rien publié, toutes plateformes confondues (ça inclut le blogue), et le trafic sur Écolo imparfaite a été… plus élevé que lorsque je suis active sur les réseaux sociaux.
Me vient donc une question : pourquoi me faire chier (dans le sens où j’ai zéro fun à gérer ma présence sur les réseaux sociaux) si ça donne rien? Aussi bien arrêter et retourner au blogue old-school.🤔
Ces temps-ci, j’essaie de trouver des moyens alternatifs pour vous garder informé(e)s des mises à jour du blogue (abonnement par courriel, infolettre, flux RSS, etc.) avant de faire le saut. Je vous tiens au courant!
Demandes de partenariat
J’ai hésité à partager mes préoccupations à ce propos, mais je pense qu’il est important d’en parler parce que le marketing numérique avec des blogueurs/influenceurs est encore nouveau. Dans cette section, c’est donc aux entreprises et artisans (pas aux OBNL) que je m’adresse. Ça se peut que ça sorte un peu tout croche (tsé quand tu gardes le méchant en dedans trop longtemps), mais la base devrait être là. Si jamais y’a quelque chose de pas clair, faites-moi signe dans les commentaires ou en privé.
Le contexte
Lorsqu’on me contacte pour une proposition de partenariat, j’ai souvent l’impression de n’être qu’une blogueuse parmi tant d’autres sur une liste d’influenceuses (y’a souvent des erreurs dans mon prénom en début de message, ça part mal! – #CallMeMartine). J’ai arrêté de compter le nombre d’entreprises qui me ghostent (no joke) après avoir précisé mes conditions et tarifs dans les cas où le produit ou le service m’intéressait. La moindre des choses, c’est de m’expliquer ce qui pose problème plutôt que de simplement disparaître.
Au début, je trouvais ça décevant tout au plus. Mais là, je commence à trouver ça insultant. Et comment suis-je censée m’ajuster s’il y a vraiment un problème auquel je n’ai pas pensé?
Le problème
Mon côté de la médaille
Écrire un article, ça à l’air facile. Mais dans les faits, c’est long quand on doit tout faire soi-même (one-woman team, remember?) :
- Recherches/tri des informations fournies selon les cas;
- Plan;
- Brouillon;
- Réécriture (souvent plus d’une fois);
- Révision;
- Prise de photos;
- Retouche des photos;
- Mise en page;
- Référencement;
- Préparer les visuels pour les réseaux sociaux (qui exigent des dimensions différentes, juste pour alourdir la tâche)*;
- Préparer les publications pour les réseaux sociaux*.
*Ces étapes vont évidemment disparaître si je déserte vraiment les Facebook et Instagram de ce monde.
Dans mon cas, les étapes 1 à 4, c’est minimum cinq heures de travail. Pis j’ai même pas la moitié de la job de faite. Pour vous donner une idée, juste le plan de cet article m’a pris une heure. Le brouillon, plus de sept heures. Évidemment, tous mes articles ne sont pas aussi longs.
Mes tarifs
J’ai énormément baissé mon tarif pour un article commandité cette année : il est sous le salaire horaire minimum actuel. Si je le baisse encore, je vais nuire à mes (futurs) collègues rédacteurs et blogueurs professionnels, mais aussi diminuer ma propre valeur. Mon tarif est pensé en fonction de mon temps moyen d’exécution, de la grosseur de ma communauté, de ma formation en rédaction (#qualité) et de la spécificité de mon blogue (dans le sens où je rejoins directement le public cible des entreprises qui me contactent).
En gros, ça vaut plus que de la visibilité et des peanuts (ou carrément rien) en échange de mon travail pour VOUS faire de la promo. Et je ne le répèterai jamais assez : demander un article sur votre entreprise, c’est commander une publicité et la publicité, ça se paie. D’ailleurs, je rappelle que je ne promets rien en échange d’un produit ou d’un service gratuit.
Ça fait 5 ans que ce blogue existe. Ça veut donc dire 5 ans de recherches et de tests, ainsi que d’essais-erreurs pour atteindre les gens sans faire une cenne (à l’exception de deux conférences, dont une pour laquelle j’ai dû tenir mon bout pour me faire payer vu que je devais réserver ma journée entière pour eux à cause du temps de déplacement). Un moment donné, la cause à beau me tenir à cœur, y’a des maudites limites au bénévolat! 😣
Voilà, le méchant est sorti. Tout ce que je veux, c’est respecter les bonnes pratiques de mon domaine (rédaction) et du marketing numérique, alors aussi bien clarifier les choses.
Je vais m’arrêter là pour le moment. Le prochain article portera soit sur la motivation et l’implication sociale, soit sur le désencombrement. Ça dépend de quel texte je vais terminer en premier! 🙃